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Au cœur des paysages idylliques de la Dordogne se dissimule un sombre secret, celui du trafic de drogue. Derrière le vernis tranquille de la campagne se trame une histoire trouble, celle d’un couple aux activités illicites bien loin des clichés bucoliques. Plongeons sans retenue au cœur de cette affaire aux allures paisibles mais aux ramifications criminelles profondes.
Des révélations troublantes ont éclaté au tribunal correctionnel de Bergerac le 10 juin dernier. Betty Henry et Stéphane Bourdaud’hui, un couple, se retrouvent au cœur d’une affaire de trafic de drogue en Dordogne. Betty avoue que l’activité illicite avait été initiée par son ex-compagnon, entraînant sa propre implication. Stéphane affirme avoir agi par amour, sans profiter des bénéfices.
La particularité de cette affaire réside dans l’utilisation d’un drone pour faire passer des objets interdits en prison. Betty Henry, déjà en détention provisoire, a été condamnée à trois ans de prison, dont un avec sursis. Stéphane Bourdaud’hui, sous contrôle judiciaire, a écopé de deux ans, dont un avec sursis. Le couple a également été condamné à des amendes respectives de 2 000 et 1 500 euros, avec interdiction de tout contact. Le procureur a souligné l’importance de ne pas banaliser ce type de trafic.
Des révélations troublantes au tribunal correctionnel de Bergerac
Lundi 10 juin, la salle d’audience du tribunal correctionnel de Bergerac (Dordogne) est remplie de tension et d’émotion. Betty Henry, 28 ans, se présente, le visage marqué par les larmes. “Je suis désolé,” murmure-t-elle à sa famille. À ses côtés, son compagnon, Stéphane Bourdaud’hui, se tient droit, les mains liées dans le dos.
Le rôle de chacun dans l’affaire
Betty avoue que le trafic de cannabis et de cocaïne avait d’abord été une activité menée par son ex-compagnon, actuellement emprisonné à Neuvic. Ce dernier ayant initié le trafic, Betty s’en est emparée plus tard. Stéphane, quant à lui, explique avoir suivi les instructions de Betty par amour, sans en tirer de bénéfices : “Il voulait juste l’aider”, plaide son avocate.
Une logistique insolite : le drone
La dimension surprenante de cette affaire réside dans l’utilisation d’un drone pour faire passer des téléphones, des chargeurs et du cannabis à l’ex-compagnon de Betty en prison. “Avec un drone, on a fait passer des chargeurs, des téléphones et du cannabis”, avoue-t-elle.
Un verdict lourd de conséquences
Betty Henry, déjà en détention provisoire depuis le 7 juin, a finalement été condamnée à trois ans de prison, dont un avec sursis. Stéphane Bourdaud’hui, sous contrôle judiciaire, a été condamné à deux ans, dont un avec sursis. Le couple a aussi écopé d’amendes de 2 000 et 1 500 euros respectivement, et ils ne doivent plus entrer en contact l’un avec l’autre.
Les réquisitions du procureur
Le procureur de la République, dans ses réquisitions, a souligné la nécessité de ne pas banaliser ce type de trafic. “Le tribunal ne doit pas banaliser ce type de trafic”, a-t-il insisté, réclamant trois ans d’emprisonnement pour Betty et un an et demi pour Stéphane.
Table comparatif du trafic et ses conséquences
| 🔍 | Couple jugé pour trafic de drogue |
| ⚖️ | Prévenue s’excuse auprès de sa famille |
| 👩💼 | L’accusation des deux suspects |
| ⚖️ | Condamnation de Betty Henry |
| 🚀 | Utilisation d’un drone pour le trafic |
| 🕵️♂️ | Rôle de l’ex-compagnon en prison |
| 💔 | Interdiction d’entrer en contact |
| 💸 | Amendes respectives imposées |